Le temps des grands
réformateurs
1969>1979 : Des réponses fortes aux rigidités de la
société française
Après dix années difficiles, de 1958 à
1968, le Parti Radical connaît une embellie qui le replace au cœur de la vie
politique française.
Ce renouvellement coïncide avec l’arrivée de
Jean-Jacques Servan-Schreiber à la tête du mouvement. Sous sa responsabilité,
les initiatives politiques se multiplient.
La création du mouvement réformateur en 1973, puis de
l’UDF en 1978 favorise l’émergence de thèmes nouveaux qui s’imposent jusqu’à
nos jours dans le débat public. Jean-Jacques Servan-Schreiber et les radicaux
apportent ainsi des réponses fortes aux rigidités de la société française dont
les événements de 1968 ont témoigné avec éclat.
En 1970, le « Manifeste radical » de Jean-Jacques
Servan-Schreiber ambitionne de ‘vaincre la fatalité’ et fixe la nouvelle
doctrine radicale.
Les réformateurs dénoncent notamment l’archaïsme de
l’Etat, l’absence de dialogue social, les handicaps du système éducatif et
l’inadaptation de la législation à l’évolution des mœurs.
On peut mesurer la contribution essentielle des
radicaux aux progrès de notre société à travers des progrès majeurs tels que :
la législation de la pilule, la création du planning familial et la
reconnaissance des droits de la femme.
Ils formulent des propositions ambitieuses sur le «
pouvoir régional » et sur le contrôle de l’argent public.
1980>1999 : A l’initiative du mouvement de
refondation sociale
Fidèle à l’esprit de réforme qui l’anime depuis
l’origine, le Parti Radical continue à jouer un rôle moteur dans l’élaboration
des idées de progrès.
Entre 1987 et 1997, le Parti Radical se lance dans le chantier de la réflexion
prospective pour préparer la société française aux enjeux du 3e millénaire.
Deux ouvrages « la France Citoyenne » et « Le Manifeste des radicaux
» forment le « projet radical » à la fois humaniste, laïc, social et
européen.
La primauté de l’individu sur la
collectivité, le droit à l’initiative économique et à la libre entreprise, la
solidarité sociale fondent les programmes successifs des radicaux à cette
époque.
En témoignent les initiatives d’André Rossinot pour
ancrer le système de l’apprentissage dans la fonction publique.
Dans le même esprit, Didier Bariani s’est attaché au
gouvernement à développer le rayonnement de la France dans le monde et à
valoriser à cet effet le rôle et la représentation des français à l’étranger.
André ROSSINOT.
Ancien ministre, Président d’honneur du Parti Radical,
Secrétaire
Général de l’Association des Maires des Grandes Villes
A savoir :
D’autres radicaux ont donné leur nom à des réformes
significatives :
-
la
loi « Dailly » en faveur du crédit des entreprises
-
la
loi « Galland » portant sur la réforme des marchés publics et le développement
des collectivités locales et le statut de la fonction publique territoriale en
sont les premiers exemples.
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