L’AFFIRMATION DU COURANT RADICAL
1860>1870 : Le radicalisme s'oppose au Second
Empire
Le coup d'Etat ouvre la voie au Second Empire en 1852
et réduit les radicaux au silence. Mais l'opposition au régime autoritaire va
ranimer le mouvement.
Le courant radical s'organise alors autour de Léon
Gambetta et Jules Simon. Député en 1863, ce dernier publie sous le titre « La
Politique Radicale » un recueil de discours qui définit le radicalisme et en
explicite le programme.
Gambetta s'affirme lui en 1868 comme leader naturel du
nouveau parti républicain. Brillant avocat, il fustige le régime impérial dans
un grand procès politique.
L'année suivante sa candidature aux législatives se
fonde sur le fameux « programme de Belleville » qui vise à élargir les libertés
publiques et à étendre le principe électif
1870>1871 : Gambetta, l'âme de la résistance
nationale
Le 04 septembre 1870 Gambetta proclame la IIIème
République
Le Second Empire s’effondre après la défaite
militaire.
Un gouvernement provisoire associe les
radicaux à des républicains plus modérés. Gambetta devient l’âme de la
résistance nationale face à l’occupant. Les républicains radicaux apparaissent
alors comme le parti de la défense nationale. Mais dans un pays meurtri qui
aspire à la paix, leurs idées suscitent la défiance en province et en zone
rurale.
C’est dans ce climat que Gambetta entreprend de
ressouder le camp républicain et de reconquérir l’opinion publique. Son
opposition à Thiers puis au Maréchal Mac-Mahon, à la fois prudente et frontale,
a un ressentiment immense et ses campagnes enracinent l’idée républicaine.
1879>1881 :
Clemenceau contre la politique d’expansion coloniale
La Troisième République s’installe. Le régime
s’accentue progressivement.
Gambetta et Clemenceau poursuivent leur infatigable
combat contre le cléricalisme et ‘l’ordre moral’. Après la mort de Gambetta,
Clemenceau continue de faire vivre le radicalisme dans la lignée du programme
de Belleville.
Au nom de cette fidélité, les radicaux combattent la
politique opportuniste de Jules Ferry.
S’ils approuvent la législation scolaire alors mise en
place, ils dénoncent le caractère limité de la révision constitutionnelle de
1884 et condamnent la politique d’expansion coloniale.
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