Drapeau
victor schoelcher

Paris 1804 – Houilles 1893

Mettez le son de vos hauts  parleurs !


 

Homme politique Français, Député Radical de la Martinique et de la Guadeloupe en 1871, sous Secrétaire d’Etat à la Marine (mars – mai 1848), il prépare le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies qui est signé par le gouvernement provisoire le 27 avril 1848. Il s’oppose au coup d’état du 2 décembre 1851 et fut proscrit. En 1874 il est nommé Président de la Société de Secours Mutuel des Créoles. En 1875, il est nommé Sénateur inamovible. Il adhère et s’associe aux travaux de la Société pour l’Amélioration du Sort des Femmes en 1870. Victor SCHOELCHER milite, mais en vain, pour la suppression de la peine de mort. En 1882 il est le rapporteur, devant le Sénat, de la loi sur l’enseignement gratuit et obligatoire pour tous.
La surmortalité infantile, l’exploitation du travail des enfants, la faible scolarisation, la négation des droits de l’enfant face à l’autorité paternelle, à la maltraitance ou à l’abandon sont à l’origine d’un long combat de SCHOELCHER qui mène enquêtes et travaux de commissions sur ces sujets. En 1833 il préconise le placement des orphelins et des enfants abandonnés dans des hospices. Des crèches et des asiles devraient également être ouverts dans chaque bourg. En 1878, il préside la « Société nationale des amis de l’enfance, ligue pour la propagation du lait maternel ». En 1880, il est vice-président du « Comité supérieur de protection des enfants du premier âge » créé en 1874, premier organisme spécialisé dans les domaines de l’enfance. Il signe, la même année, la proposition de son ami Roussel sur la proposition des enfants abandonnés, délaissés où maltraités pour soustraire à l’autorité paternelle, proposition qui ne fut adoptée qu’en 1889.

Victor SCHOELCHER a publié une trentaine d’ouvrages dont un grand nombre dénoncent l’esclavagisme et la discrimination raciale envers les noirs. Il demande l’abolition immédiate de l’esclavage.