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Maurice BOURGES-MAUNOURY

LUISANT 1914 – PARIS 1993

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Maurice BOURGES MAUNOURY

Homme politique français, élève de polytechnique, Maurice BOURGES-MAUNOURY joue un rôle important au sein du parti radical et sur la scène politique sous la Vème République.

Engagé dans la Résistance, il devient ami avec Jean-Jacques CHABAN-DELMAS et de Félix GAILLARD. A la mort de Jean MOULIN, le général de Gaulle le délègue comme son représentant auprès des divers mouvements de la Résistance.

En 1956, Maurice BOURGES-MAUNOURY devient ministre de la Défense dans le gouvernement de Guy Mollet. Une étroite coopération franco-israélienne s'amorce. Les efforts de Shimon PERES sont efficaces et il réussit à acquérir, auprès de la France, le premier réacteur nucléaire de Dimona et, auprès de l'avionneur français DASSAULT, le Mirage IIII, un avion de combat à réaction.

Commissaire général de la République à Bordeaux en 1945 – Conseiller général du canton de Montrastruc-la-Conseillère en Haute Garonne de 1949 à 1973 – Député de la Haute Garonne de 1946 à 1958 – Maire de Bessières, en Haute Garonne, de 1964 à 1971 – Secrétaire d’Etat au budget en 1947 – Secrétaire d’Etat à la guerre et à l’air en 1948 – Ministre des Travaux publics en 1950 – Secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil de 1950 à 1951 – Ministre adjoint de la Défense nationale en 1951 – Ministre de l’Armement en 1953 – Ministre des Finances en 1953 - Ministre de l’Industrie et du Commerce en 1954 - Ministre des Forces armées en 1955 – Ministre de la Défense nationale et des Forces armées de 1956 à 1957, à ce titre il est l’un des instigateurs de l’opération du canal de Suez dirigée contre NASSER – Ministre de l’Intérieur de 1955 à 1956 puis de 1957 à 1958 – Président du Conseil en 1957.

Maurice BOURGES-MAUNOURY obtient deux nouvelles avances de la Banque de France, d'un montant total de 105 milliards de francs, et négocie également avec les États-Unis une participation financière aux dépenses militaires françaises en Indochine.

Il fait ratifier le traité de Rome puis s’attelle à résoudre le problème algérien en élaborant une loi-cadre.