Homme politique Français, Préfet de police en 1887, élu Député Radical en 1888, douze fois Ministre (1887 – 1917), Président du Conseil (1895 – 1896), il est l’un des cofondateurs, en 1919, de la S.D.N. (Société des Nations Unis) dont il fut le 1er Président. Cette organisation internationale, dont il dirige les travaux sur les principes de la solidarité est remplacée par l’O.N.U. en 1946. Sénateur de la Marne en 1905, il est Président du Sénat du 14 janvier 1920 au 16 février 1923. Il joue un rôle très important dans le vote de la loi sur les retraites ouvrières et paysannes en 1910. Léon Bourgeois est l’un des grands théoriciens du Radicalisme. Son programme politique le « Solidarisme » s’inscrit entre le libéralisme et le socialisme collectivisme.

C’est au nom du Solidarisme qu’il défend le principe d’un impôt sur les « successions » sur « les revenus » et la mise en place d’une retraite pour les travailleurs.

Il s’efforce de construire une République démocratique et sociale, faisant du principe de la solidarité le ferment de la cohésion sociale. Contre les conservateurs et les nationalistes, il s’attache à donner un contenu social à la nation, et à légitimer le rôle de l’Etat dans la mise en place des mécanismes de solidarité.

Léon Bourgeois occupe à plusieurs reprises  les plus hautes fonctions de l’Etat tel que : Président de l’Assemblée Nationale, Président du Sénat, Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Justice, Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts, Ministre du Travail…

C'est une personnalité influente du Parti Radical et du Grand Orient de France.

Il obtint le Prix Nobel de la Paix en 1920.